L’inspiration et le sens créatif arrivent toujours de manière inattendue, le plus souvent quand nous n’attendons rien, quand nous faisons le vide dans notre esprit, ou encore en marchant, quand la vie nous parait plus légère.
Alors que la peur de l’échec peut freiner les plus motivés, valoriser l’échec favorise le courage pour accepter l’erreur. Je m’explique, il est préférable d’accepter un échec et d’en tirer partie plutôt que de le renier, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la confiance.
En générant de la confiance, l'échec renforce les liens entre les collaborateurs qui prendront alors plus de risques et accepteront de partir ensemble dans l’aventure.
Malheureusement accepter l’erreur est ce qui fait le plus défaut à bon nombre d’entreprises, mais au-delà de cela on parle davantage d’intolérance envers l’imperfection.
Le courage de reconnaître une erreur ne va pas de soi, cela demande de la méthode et une culture d’entreprise adaptée.
Le droit à l’erreur devrait être appris dans les écoles surtout dans un monde où le changement va très vite car nos enfants devront faire preuve d’une certaine agilité.
Prenons l'exemple de Davidson Consulting, cabinet de conseil labelisé Best Workplace France. Ce cabinet a une culture d’action « You see it, You Do it » qui encourage la prise d’initiatives. Ainsi, les collaborateurs, volontaires et autonomes, mettent en place et gèrent des projets (personnels ou professionnels) de A à Z. Et Lors d’un atelier de travail, ils ont aussi travaillé sur la manière dont l’erreur individuelle pouvait être acceptée par le collectif.
Pour valoriser l’échec, il faut savoir lâcher prise, voici 15 actions possibles:
- Créer une boîte à idées ou une boîte et à problèmes: cette initiative est utile avec une analyse des propositions soulevées en s’engageant de façon claire
- Commencer par faire les choses les plus faciles qui permettront de renforcer la confiance en soi pour ensuite passer à des choses plus « difficiles »
- Valoriser chaque semaine ou chaque mois, une idée, une prise de risque
- Faire l’exercice de la « baguette magique »
- Discuter de ses idées avec des gens qui n’y connaissent rien
- Ne jamais dire non à une idée à chaud
- Faire des ateliers de feedback
- Tester
- Faire des séminaires de créativité avec la méthode CQFD (considération – question – formulation – discussion)
- Lutter contre les stéréotypes
- Organiser un hackathon
- Faire la « fête de la défaite »
- Avoir une charte de non punition de l’erreur (cf. Air France)
- Valoriser les idées qui n’aboutissent pas
- Parler de l’erreur comme étant une valeur positive
Comme les start-up, cultivons la culture de la spontanéité, de l’action, laissons place à l’imprévu et à l’improvisation.
C’est en faisant des erreurs que l’on apprend.
Et comme dirait Michel Audiart: « Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ».
Source: « Moteur d’engagement », Alexia de Bernardy, 2018.